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vacances à la ferme

 

Journal d’Accueil Paysan Occitanie n°37

 

L’actualité déPaysante du réseau d’Accueil Paysan Occitanie !


Retrouvez le journal dans son intégralité sur ce lien ou sur l’aperçu de la première page.

Rencontres régionales d’Accueil Paysan

Début octobre, en Aveyron, les adhérents de huit départements se sont retrouvés pour ces rencontres.
À cette occasion, un temps a été consacré à l’Assemblée Générale d’Accueil Paysan Occitanie et aux votes des rapports.

Nous avons ensuite développé les actualités des départements et de la région : les actions en cours ainsi que les informations sur les nouvelles aides régionales à l’investissement en agritourisme : le « Pass Agritourisme », pour finir sur les orientations 2020.
En la présence du co-président National, Pierre-Jean Barthèye et de Marie Gimenez, membre du Collectif National, nous avons pu échanger sur la situation de la Fédération, ainsi que de ses orientations vers un schéma plus horizontal, intégrant les régions.

Dans le prochain journal, vous retrouverez un édito à six mains ! Et oui, une nouvelle co- présidence régionale a vu le jour, accompagnée d’une nouvelle trésorière.
Merci à Marie-Pascale, pour son accueil et à Sylvie pour les repas !
La suite au prochain numéro…



UNE HISTOIRE D’ACCUEIL SOCIAL DANS LES PYRÉNÉES

Voici quatre heures que Dimitri m’attend à la gare de Lourdes. À la suite d’un problème de coordination de son foyer de vie, je n’ai pas été prévenue de son arrivée.

Je n’ai aucune information sur lui. Juste qu’il est âgé de dix-sept ans et « qu’il veut s’émanciper » selon les propres termes de son éducatrice. En fait, je ne sais même pas ce que cela signifie. De son côté, il ignore tout sur nous. Il n’a pas nos coordonnées et n’a pas été averti, soi-disant, du lieu de son séjour. Une ferme. Un trou perdu quoi.

Pour l’instant, il est 18 h et il me faut le trouver. Comment le reconnaître ? Et s’il veut s’émanciper, peut-être n’est-il plus à la gare et a déjà fugué… depuis quatre heures ! J’interroge les jeunes que je croise. La gare se vide et je finis par l’identifier adossé à un mur, les yeux rivés sur son portable.

-Dimitri ?

Il enlève les écouteurs de ses oreilles et me sourit. Instant fugace, primordial de la rencontre. Le premier contact est bon malgré les circonstances. J’admire son calme, mêlé de résignation.

Il vient en séjour sur notre ferme pour douze jours. Ce n’est pas un choix. Il est ici car il ne souhaite  pas partir en camp avec les autres jeunes du foyer, « tous des tarés » selon lui.

Douze jours à tuer, dans un lieu anonyme, avec des inconnus. Quand on y réfléchit…

Je m’imagine qu’à dix-sept ans, à l’âge où les amis, le clan, la bande, les potes sont vitaux pour la construction de la personnalité et la sécurité, être ainsi comme un pion, placé là, à un endroit au milieu de nulle part, pour ses vacances… Je compatis avec Dimitri, mais il semble blindé. Des familles d’accueil, il en a fait trente et des foyers plus d’un.

Voici dix minutes que nous roulons lorsqu’il s’exclame : « Ah ! ils vont m’entendre au foyer au retour… oui ils vont m’entendre les éducateurs ! » Dans cette petite phrase, tout est dit. Dimitri a besoin d’être écouté.

Il rentre d’une colonie très attractive offerte par son foyer où il a pu, dans les Alpes, expérimenter la rando, le bivouac, le rafting, le canyoning, le parapente, le laser game et j’en passe.

Qu’ai-je à lui offrir moi, dans ma petite ferme d’Accueil Paysan ? Vous pensez sans doute, comme les éducateurs parisiens, que le contact avec la nature, les animaux c’est la grande aventure. Que les jeunes en arrivant chez vous vont s’émerveiller des chèvres caracolant dans les éboulis, s’attendrir devant le petit agneau que vous nourrissez au biberon, s’approcher du percheron qui vient frotter contre vous sa grosse tête, caresser le chien de berger qui frétille, se réjouir des fruits qu’on cueille sur l’arbre ou s’amuser de la dernière couvée de canetons. Oui, peut-être s’ils ont huit ou dix ans, mais les ados… non.

Dimitri, lui, rêve d’aller à Los Angeles, à Dubaï, de visiter le plus grand zoo du monde en Chine, de faire des loopings dans un parc d’attractions géant aux États-Unis ou de séjourner à Tokyo, la cité mondiale du jeu vidéo . En tout cas, pas en France : « C’est trop nul, il n’y a rien à faire. Non aller là où on peut claquer son fric, tu comprends ? » me dit-il avec son air candide.

Il me montre sa future voiture sur son portable et s’imagine déjà sur un paquebot traversant l’Atlantique. Son monde est peuplé de mangas, de séries Netflix et de néons. Et à la ferme rien ne scintille ni ne brille, que les yeux de la chouette à la tombée de la nuit dans le frêne en face.

Douze jours, ce n’est rien, il n’y a pas d’enjeu, pas de projet, mais il me faut trouver tout de même ce lien pour cohabiter dans cet espace temps.

Non, les mangas je ne pourrai pas m’y intéresser, c’est épidermique… Et lui, donner le biberon à notre ânon orphelin ce n’est pas son truc et « puis quoi, c’est vrai, il y a des mouches à côté des bêtes c’est insupportable ».

Toutefois, Dimitri aime parler, parler de lui, de sa vie, de ce monde hostile qui semble l’entourer.

Alors, je l’écoute et je n’irai pas arroser le potager ce soir. Ce n’est pas grave, les choux sont déjà grands, les courgettes s’en remettront et les tomates ont le mildiou. Je lui pose quelques questions discrètes juste pour entretenir la conversation et son besoin de confidence. Et ô miracle ! Dimitri a un grand projet ! Il veut devenir cuisinier, mais pas un simple cuisinier. Non un grand parmi les plus grands, un Alain Ducasse. Il sait déjà quelle recette il va présenter dans deux ans au concours d’entrée à l’école de gastronomie Ferrandi : un canard farci accompagné d’une purée. « Mais, tu vois une purée qui va surprendre, une explosion de saveurs, je la veux avec des herbes de la nature », rajoute-t-il. Ouf, je m’engouffre dans cette petite brèche de ce monde qui nous sépare. Nous allons parler cuisine. Goûts, parfums, légumes et persil, voilà le mot « produits locaux » est lâché.

J’ai des orties fraîchement poussées sous le pommier. « Et les canards, ça aime les orties non ? Pour ton canard farci ? Bon, pour ce soir, c’est avec le poulet qu’on la testera. »

Dimitri est intarissable sur la gastronomie française, mais il ne connaît pas ses classiques : « L’aile ou la cuisse » jamais entendu parlé. Louis de Funès : « c’est qui ce type ? ». Et puis, « tu sais, l’humour des jeunes, c’est pas celui des vieux, pas sûr que je vais aimer ». Mais les célèbres répliques comme « il est gouleyant, il a de la cuisse, il attaque sèchement mon palais, on peut servir » ont raison de ses dernières réticences et ce Tricatel, il est bien OK désormais pour lui faire avaler sa malbouffe.

Par ailleurs, Dimitri a testé tous les sports, sauf le surf qui manque à son palmarès. Dans les Pyrénées, cela va être difficile. Il rajoute que seuls les défis à présent l’intéressent. Qu’à cela ne tienne ! Après une sortie d’une petite journée sur une montagne à vaches pour tester l’oiseau, mon voisin, ancien gendarme de montagne et mon fils Elouan, lui concoctent un petit sommet bien exposé et aérien à plus de 2600 mètres d’altitude. « Plus jamais ça ! »  me dira-t-il le soir en rentrant. Je sais pourtant qu’il a vécu beaucoup d’émotions intenses et qu’il gardera des images grandioses dans la tête.

Le lendemain, il sera nettement moins loquace sur ses défis sportifs. Il sera malgré tout partant le jour d’après pour monter aux estives voir mes chevaux. C’est une urgence : quelques jours auparavant, deux vaches ont été tuées par l’ours dans le secteur et je crains pour mon poney mini-shetland pas très sportif lui, avec son gros ventre et ses petites jambes.

Dimitri nous protège, si nous nous trouvons face à l’ours, il lui fera la peau. Il a tout prévu. Ce n’est pas compliqué. Il lui sautera dessus, lui crèvera les yeux avec ses doigts et ensuite il l’achèvera avec le couteau suisse que je lui ai offert.

Déjà le séjour tire à sa fin. Ce sont moins les activités de la ferme que l’attention que nous lui avons donnée qui restera dans son cœur. L’Accueil paysan ou accueil tout simplement. (même questionnement que plus haut…)

En signe d’adieu : « Je ne reviendrai jamais,  car j’ai trop de choses intéressantes à voir », me lance-t-il. « Bon courage à toi Dimitri, garde le cap. »

Il a la maturité des êtres blessés bien trop jeunes et l’innocence ingrate de l’enfance.

La parenthèse s’est refermée. J’ai les salades d’hiver à planter…

Florence Corbier


Voilà un extrait d’un courrier reçu par mail d’un accueilli

[…] Ah oui, oui, oui, nous confirmons, aucun doute ni la moindre hésitation.
Nolann trépigne d’un pied en attendant de pouvoir poser le second (la
science a confirmé le raccourcissement de plâtre, lui reste à tenir trois
semaines plâtré jusqu’au genou). Le récit de la traite (incluant le nid
d’hirondelles), du nourrissage des veaux, de Nasco, des lapins, des
ânes, de la balançoire et de tout le reste a achevé de le convaincre. Et
Calie a hâte depuis… euh depuis qu’on est partis en fait.
On fait de gros efforts pour ne pas vider trop vite le stock de pâtes
qu’on a fait en partant, mais c’est dur. Odile va avoir des mains et des
bras pour l’aider à constituer son stock parce que là, ça y est, elle a
des addicts…

Charlotte Borel
PS: Nolann est le fils de Charlotte qui n’a pas pu venir la semaine prévue, car il s’était cassé la jambe

Véronique et Francis Enjalbert
Ferme du Marigot


Aides à l’investissement

La Région vient de mettre en place de nouveaux dispositifs régionaux PASS et Contrat Agritourisme qui ont été votés lors de la Commission permanente du 19 juillet 2019. Ces dispositifs permettent une meilleure lisibilité et une cohérence de l’accompagnement régional sur ce secteur avec une ligne de partage plus claire des dispositifs :

-le PASS Agritourisme permet de répondre de manière ciblée et réactive à des besoins à court terme et ponctuels.

-le Contrat Agritourisme accompagne des projets structurants sur deux ans et vise une montée en gamme, la création d’emploi et la performance économique.

Dans un contexte de fin de gestion du FEADER et la fin des appels à projets en 2020 pour la mesure 641 des PDR Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, ces dispositifs permettront de poursuivre l’accompagnement de l’Agritourisme par la Région Occitanie.

N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’info ! Armandb : occitanie.pm(aT)accueil-paysan.com


PARTICIPEZ AU SALON MARJOLAINE:

Faites connaître Accueil Paysan au grand public

du 2 au 11 novembre 2019

Le salon Marjolaine réunit tous les acteurs de l’agriculture biologique, de l’écologie, du développement durable et du bien-être au naturel. Accueil Paysan y participe depuis maintenant sept ans, avec un stand très bien situé et un impact non négligeable auprès du public, puisque le Salon rassemble environs 80 000 visiteurs, accueille près de 550 exposants et propose chaque jour de nombreuses conférences.

Cette année, l’événement aura lieu du 2 au 11 novembre 2019.

Pour tous·tes celles et ceux qui souhaitent rencontrer le public, parler de leur métier, porter les valeurs d’Accueil Paysan et participer à faire connaître le réseau : venez participer et passer un moment de partage !

Inscrivez-vous avec le formulaire d’inscription ci-dessous :

► Accéder au formulaire d’inscription Marjolaine

Inscrivez vous par mail en écrivant à :

► Envoyer un mail à communication@accueil-paysan.com

Besoin d’aide ou d’information ? 

Fidèle au poste, Marc Rossetti participe depuis plusieurs années à l’organisation du salon. Sa bonne humeur et son entrain sont un gage de bonne ambiance sur le stand ! N’hésitez pas à le contacter par mail (le.mas.ane@orange.fr) si vous avez des questions ou besoin de plus d’informations.


Besoin, envie de vous former ? Pensez à visiter la plateforme InPact Occitanie !

Les associations de l’agriculture bio, durable, paysanne et solidaire d’Occitanie se sont réunies pour vous proposer un catalogue complet de formations, de la technique à la gestion en passant par la commercialisation ou le bien-être au travail. Ces associations regroupent des agriculteurs rassemblés derrière des valeurs communes et œuvrant à la promotion et au développement de modèles alternatifs d’agriculture. La formation, inscrite dans une démarche d’éducation populaire de proximité, est un moyen pour apprendre en continu et vous permet aussi de rencontrer d’autres producteurs et d’échanger sur vos pratiques et vos expériences. Ce catalogue régional permet de mieux coordonner nos initiatives, d’améliorer leur visibilité pour sensibiliser plus largement aux alternatives existantes. Cet outil fait naître et prospérer des complémentarités et des synergies renforçant nos actions sur le territoire languedocien. Si une formation vous intéresse, vous pourrez vous inscrire directement et trouverez sur ce catalogue les contacts des structures organisatrices.

http://www.inpact-occitanie.org/formations.php

Recherche de foncier, de matériel agricole, d’un salarié(e) ou vous transmettez, etc. ?

Pensez à consulter le site d’InPact Occitanie, c’est le Bon coin paysan, mais sans les pubs !

http://www.inpact-occitanie.org/annonce/

Rencontre régionale d’Accueil Paysan Occitanie

Le 7 et 8 octobre à Najac

Le 7 octobre

– Le matin du premier jour sera consacré à l’AG d’Accueil Paysan Occitanie et au vote des rapports.

– Le midi et l’après-midi porteront sur les actualités des départements et de la région : actions en cours + info sur les nouvelles aides régionales à l’investissement en agritourisme / les orientations 2020… Place ensuite à des débats ouverts sur des sujets que vous souhaiteriez aborder.

Le 8 octobre

– poursuite des débats de la veille, si besoin.

– La situation de la FNAP en 2019 => la FNAP de demain

– Préparation des Rencontres nationales d’Accueil Paysan de novembre 2019 + infos/débats/votes pour les motions présentées par les départements/régions de France.

  1. rapport graphique régional : https://lc.cx/mzFk

Rencontre nationale d’Accueil Paysan

Du 25 au 27 novembre 2019 dans la région Centre Val de Loire


Le tourisme à la ferme fait recette et se spécialise

Seuls 10 % des gîtes ruraux sont agricoles, et les clients qui les fréquentent sont avides d’explications et de respect de l’environnement.

Extrait d’article : Journal Le Monde, 5 août 2019 par Laurence Girard

« Nous avons pu réhabiliter nos bâtiments »

« L’idée était d’empêcher la désertification des campagnes, d’apporter un complément de revenu et de sauver le patrimoine. Au départ, c’étaient 100 % d’agriculteurs, aujourd’hui ils ne représentent plus que 10 % des offres d’hébergement », ajoute-t-elle. Une illustration de la réduction drastique du nombre d’exploitations agricoles en France. Mais les objectifs des agriculteurs qui investissent dans les gîtes et les chambres d’hôte restent identiques. « Ma première motivation était de pouvoir entretenir le patrimoine bâti, ma ferme date de 1690. Il y a toujours un morceau de toiture à refaire. Et, à la retraite, le gîte fera un complément de revenu », explique Luc Thomas, qui exploite 100 ha de céréales dans le Loiret et s’apprête à ouvrir un deuxième gîte dans son corps de ferme à Chilleurs-aux-Bois.

Même raisonnement pour Mme Pellegrin, qui a transformé, sur sa propriété, anciennes écuries et remises en six gîtes. « Nous avons pu réhabiliter nos bâtiments, et le tourisme représente 10 % de nos revenus », explique-t-elle. Pour M. Pélissier, qui loue également des espaces de réception, cette activité représente maintenant la moitié de ses recettes, autant donc que l’exploitation de ses 100 ha de céréales. « J’ai préféré investir dans le bâtiment plutôt que d’agrandir l’exploitation », dit-il.

Faire de la pédagogie

Les clients français et étrangers se pressent au portillon. « La clientèle est à la recherche d’expériences, que nous sommes à même de leur donner. Pendant la moisson, j’ai emmené dans la moissonneuse-batteuse des enfants qui étaient en vacances chez nous avec leurs grands-parents », raconte M. Thomas. « Pour les vacanciers, explique Mme Pellegrin, il y a toujours un côté un peu mystérieux dans le vin, être vigneron est un métier à part et, depuis quelques années, une qualification en œnotourisme s’est développée. » Participation aux vendanges, visites de caves ou dégustations, les prestations se sont structurées. Avec l’engouement pour les voyages à thème, l’œnotourisme n’est plus seul à tracer la route. L’Aulp de Marlens est une étape sur la route des fromages de Savoie et le gîte de Chilleurs-aux-Bois sur celle des roses.

Mais le touriste à la ferme, souvent citadin, débarque avec ses questionnements. « Les clients me demandent pourquoi je ne suis pas en bio », raconte M. Pélissier, qui n’a pas franchi le cap, face aux défis techniques et économiques. « Certains me disent, au téléphone : si vous traitez vos vignes, je ne viens pasCes questions, nous ne les avions pas auparavant. Nous devons faire de la pédagogie et présenter notre métier. Les gens comprennent lorsqu’ils voient notre situation », ajoute Mme Pellegrin. « C’est l’occasion d’expliquer pourquoi je ne suis pas passé au bio, le challenge technique et économique n’est pas simple », affirme M. Thomas. À l’alpage, « la question du loup arrive très vite dans la conversation, parfois les gens ont une vision caricaturale des prédateurs, mais ils acceptent d’entendre que nous ne pouvons pas subir le carnage des troupeaux », témoigne François Thabuis, du Vent des cimes.

Certains citadins soucieux d’une démarche plus engagée optent pour un autre réseau, Accueil paysan. La Fédération nationale Accueil Paysan (FNAP) regroupe 900 adhérents en France et revendique la défense d’une agriculture paysanne et respectueuse de l’environnement. À l’image du Mas Saint-Paul, à Fontvieille, dans les Bouches-du-Rhône, où Rita et Jean-Jacques Rebuffat produisent de l’huile d’olive bio.


L’ACCUEIL SOCIAL À LA FERME A DÉSORMAIS SA COLLECTION !

La collection de livrets Accueil Social rassemble quinze ans de travaux des réseaux CIVAM et Accueil Paysan. Elle s’adresse aux porteurs de projets et accueillants désireux d’aller plus loin dans la mise en œuvre des accueils et à toute personne souhaitant mieux connaître cette activité. 

Nombreux sont les porteurs de projets d’installation qui aujourd’hui voient l’accueil comme une partie intégrante de la vie de la ferme ou de l’activité rurale. Nous sommes convaincus que l’accueil peut permettre de maintenir des actifs en milieu rural en apportant des compléments de ressources à de petites structures diversifiées. L’accueil est également un levier d’ouverture du monde rural et une réponse à des questions sociales pressantes.

Mais un projet d’accueil social à la ferme et en milieu rural, pour qu’il soit pérenne dans le temps et ne mette pas en difficulté celui qui le porte, ne s’improvise pas. Depuis quinze ans, les groupes locaux CIVAM et Accueil Paysan accompagnent porteurs de projets et accueillants. La collection « Accueil social à la ferme et en milieu rural » rassemble témoignages, conseils, références et réflexions issus de cette pratique.

Nous espérons qu’ils pourront orienter les porteurs de projets dans les prémices de leur réflexion, en complément des dispositifs d’accompagnement existants, et à toute personne de s’informer ou d’évoluer dans ses pratiques.


Guides à paraître en septembre 2019 :

  • Livret 1 – L’accueil social à la ferme et en milieu rural
  • Livret 2 – Construire son projet d’accueil

À paraître en 2020 : 

  • Livret 3 – Agréments et statuts
  • Livret 4 – Construire son prix d’accueil
  • Livret 5 – Accueillir des mineurs et jeunes majeurs
  • Livret 6 – Accueillir des personnes âgées et handicapées

LIVRET 1 « L’ACCUEIL SOCIAL À LA FERME ET EN MILIEU RURAL »

Pour qui ? Pour tous ceux qui souhaitent découvrir l’accueil social pratiqué par les réseaux CIVAM et Accueil Paysan.

Le contenu : définition, objectifs, historique, démarche, modalités d’accueil, témoignages ;  réflexions sur l’activité d’accueil, la ferme comme support, le lien au travail social ; activités et accompagnement proposés par les réseaux CIVAM et Accueil Paysan.

Nombre de pages : 52

Prix : 4€ (+ frais de port)

Consulter le plan et quelques pages

Télécharger le bon de commande 

LIVRET 2 « L’ACCUEIL SOCIAL À LA FERME ET EN MILIEU RURAL »

Pour qui ?  Pour ceux qui souhaitent développer une activité d’accueil : agriculteurs, porteurs de projets agricoles ou agri-ruraux.

Le contenu : ce livret reprend les méthodes d’accompagnement « de l’idée au projet », adapté à l’activité d’accueil. Il donne les grandes étapes de la création d’activité, des points de vigilance, des conseils, des témoignages, des ressources.

Nombre de pages : 88

Prix : 8€ (+ frais de port)

Consulter le plan et quelques pages

Télécharger le bon de commande 

Cette collection peut également servir de support de formation pour les enseignants et les accompagnateurs.

Vous souhaitez en savoir plus ? Vous avez une question ?


PRINCIPAUX CHIFFRES du tourisme en Occitanie – 2018

Le tourisme en Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, c’est 96 500 emplois dans les activités liées au tourisme, 15,9 milliards d’euros de consommation touristique pour un secteur d’activité qui représente 10,3 % du PIB régional.

Un document intéressant où vous trouverez tous les chiffres illustrés et à jour, provenant des observatoires départementaux et régionaux.

Téléchargez le doc : https://pro.tourisme-occitanie.com/veille-economique/etudes-et-chiffres-cles/principaux-chiffres-du-tourisme-en-occitanie/

Sources : DGE, Insee 2018, Flux Vision Tourisme 2018 – Orange, Sofres SDT 2018, CNETH / Observatoires départementaux et régionaux / Confédération Pyrénéenne du Tourisme – 2018



2020, c’est demain : L’ achat de VRAIS locaux pour la SCIC Maison Paysanne de l’Aude

Début 2020, la Maison Paysanne de l’Aude devrait pouvoir déménager dans les anciens locaux de l’antenne de la CCI à Limoux :

450 m² de bâtiments adaptés aux besoins des structures de la Maison Paysanne, offrant bureaux et salles de réunions, formations, projections…

Un lieu qui sera aussi aménagé pour accueillir du public à travers une bibliothèque et un espace extérieur entouré d’un écrin de verdure à proximité immédiate de l’Aude et de ses agréables berges.

Comment participer financièrement à l’achat de nouveaux locaux :

https://lc.cx/SoutenezLeProjet!